Immobilier : que faire face à un refus de crédit ?

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Lorsqu’on décide d’acheter un bien immobilier, on est souvent obligé de souscrire à un prêt bancaire pour compléter son financement. La demande est donc à envoyer auprès de la banque qui n’est pas toujours obligé de vous accorder ce prêt. Qu’est-ce qui se passe alors en cas de refus de sa part ?

Pas de panique, vous êtes protégé par la loi

Lorsque la banque vous refuse le prêt, la protection pour l’acheteur que l’on appelle « condition suspensive » s’applique automatiquement et obligatoirement et ce, même si le compromis de vente a déjà été signé. Cette protection n’est pas forcément mentionnée dans le contrat, d’où la nécessité d’en prendre connaissance. En cas de refus de crédit, les sommes que vous avez déjà versées au vendeur vous seront alors remboursées intégralement.
Dès que la note de refus vous sera transmise par la banque, vous devez prévenir le notaire et le vendeur et leur présenter le certificat que la banque vous a envoyée.

Les conditions à l’obtention de la « condition suspensive »

Même si la condition suspensive s’applique dès que le refus de crédit est déclaré, il faut savoir que quelques conditions doivent être remplies pour en bénéficier. Ainsi, le montant, la durée et le taux de prêt que vous avez demandé doit correspondre à ceux mentionné dans le compromis de vente. Si tel n’est pas le cas, la condition suspensive ne pourra pas être mise en œuvre.

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Ce qu’il faut faire après avoir reçu un refus de crédit

– Demander à connaître la raison du refus :

En général, la banque vous transmet dans le certificat de refus la raison qui l’a poussé à prendre cette décision. Donc si vous la connaissez, essayez d’y remédier et déposer une nouvelle demande. Si la banque n’a pas tenu à vous communiquer la raison du refus, essayez quand même de le savoir pour l’éviter la prochaine fois.

– Déposer d’autres demandes auprès d’autres établissements :

Lorsque vous savez l’erreur qui a entraîné le refus, apportez-y une solution et refaites de nouvelles demandes de crédit auprès d’autres établissements bancaires. En effet, ce n’est pas parce qu’une banque vous a refusée le prêt qu’elles vont toutes s’y mettre. Avant de solliciter l’aide d’autres établissements, il faut que vous déterminiez si le projet que vous présentez tient la route.

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– Recourir aux services d’un courtier :

Si vraiment vous vous sentez perdu dans cet univers, la meilleure solution est de faire appel à un courtier qui saura plaider pour vous auprès des établissements de crédit. Il saura aussi avec précision l’établissement qu’il vous faut et pourquoi.

– Rester confiant et être convaincant :

Les banques ne veulent pas d’un emprunteur peu sûr de lieu donc prouvez-lui que vous êtes un bon candidat à qui elles peuvent confier leur argent. Pour cela, vous devez leur montrer qu’épargner est pour vous une habitude et que vous êtes un bon gestionnaire. Il faudra donc leur présenter des relevés de compte sans bavures.

– Avoir une situation stable :

Généralement, les banques n’accordent de prêt qu’aux clients ayant une bonne situation et une situation stable. Cela signifie pour les établissements de crédit que vous avez la possibilité de les rembourser.

– Augmenter son apport personnel :

Puisque dans l’acquisition que vous vous apprêtez à faire, la banque ne sera pas la seule à débourser de l’argent, montrez-lui que vous savez vous débrouiller pour augmenter votre apport initial. Cela la poussera à croire que votre projet vous tient vraiment à cœur. Comment augmenter donc cet apport ? Le Prêt action Logement ou 1 % Logement est par exemple la solution idéale. Vous pouvez aussi débloquer la participation aux bénéfices de sa société.

– Essayer de souscrire un prêt à court terme :

Même si les banques proposent des prêts immobiliers pouvant s’étaler sur 10 ou 15 ans, préférez les formules qui ne durent qu’un ou deux ans. En effet, plus le délai de remboursement est court, plus la banque est en sécurité et elle ne restera pas insensible à ce détail. Dans le cas où vous n’avez pas les moyens de rembourser en un si court délai, optez pour un prêt à très long terme pour que la règle des 33 % d’endettement soit effective.
Dans tous les cas, le meilleur moyen de s’attirer les faveurs de la banque est de lui présenter un projet rentable : bon emplacement, marché dynamique, qualité de la construction, …

 

Ce qu’il ne faut pas faire

Pour que le prêt vous soit accordé, il faut éviter de :
– Demander un montant qui vous pousserait à payer des mensualités dépassant les 33 % de vos revenus. La banque sera totalement contre.
– Avoir un cumul de prêt à la consommation ce qui mettra en question votre solvabilité auprès des établissements de crédits.
– Présenter des découverts sur son compte bancaire, car cela signifie une seule chose pour la banque : que vous êtes un client insolvable.
– Être inscrit au Fichier national des incidents de paiements ou des dépenses en jeu.

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