SNCF : une suppression d’emplois qui n’en finit pas

1 100 emplois supprimés cette année : c’est ce que la direction de la SNCF a annoncé dernièrement à la presse. La suppression de postes au sein de la compagnie ferroviaire continue et va à un rythme exponentiel. Déjà, on retient plus de 25 000 personnes retraitées non remplacées entre 2003 et 2013, un licenciement de personnels risque d’augmenter davantage le taux de chômage. D’ici 2020, 10 000 emplois disparaitront selon le CCE ou comité central d’entreprise. Les chiffres ne cessent de grimper. Beaucoup se posent la question sur les raisons de cette succession de suppression d’emplois qui n’en finit pas.

La réforme ferroviaire : origine de la suppression d’emplois

La SNCF devrait stabiliser sa dette suite à la réforme ferroviaire votée le mois d’Août dernier. Or, les membres de la CCE craignent plus pour le service et l’emploi. En effet, le rapport d’expertise établit que cette réforme amène à l’abolition de 10 000 postes d’ici cinq ans. Face à cette réforme, le groupe ferroviaire s’est engagé à réduire les dépenses, ce qui permettra une économie de plus d’un milliard en 2016.Cela commence par la réduction des projets TGV.

SNCF doit réduire ses coûts

Sur les termes de la réforme, il s’agit également d’une réduction des coûts. Cela va permettre à la SNCF de faire une grande somme d’économies mais la réduction de postes se fera sentir. Après les départs en retraite par exemple, les postes concernés ne seront pas gardés. Pour faire face aux engagements en termes de travaux, SNCF réseau devra embaucher 600 emplois/an. Cependant, 1 200 équivalents temps plein seront licenciés chaque année selon le cabinet Degest. Et pour mieux réduire les coûts, les lignes non rentables seront fermées. On pourrait alors passer de 30 000 km de voies à 23 000 km.