Le « burn-out », out de la liste des maladies professionnelles

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Il y a quelques mois, les députés ont reconnu le « burn-out » comme étant une maladie d’origine professionnelle et l’Assemblée nationale a décidé de l’inscrire sur la liste des maladies liées au travail qui a été envoyée en première lecture du projet de loi sur le dialogue social. Le 24 juin dernier, le Sénat a toutefois décidé de ne pas le reconnaître en tant que maladie professionnelle et l’a retiré de la liste.

Qu’est-ce que le burn-out ?

Une personne qui souffre de burn-out a souvent une santé proche de la dépression. C’est une personne fatiguée du matin ou soir, démotivée et continuellement stressé. Bien sûr, cet état de santé a des conséquences sur son travail et c’est pour cela que les députés souhaitent le faire reconnaître comme étant une maladie professionnelle. Selon les professionnels de la santé, le burn-out est souvent la cause de la dépression.

Le burn-out : une pathologie psychique ?

De par le fait que le burn-out entraîne une incapacité à travailler, l’inclure sur la liste des pathologies psychiques est logique pour les députés et l’Assemblée nationale. Même le gouvernement y tient, donc on ne comprend pas pourquoi le Sénat l’a retiré de la liste. Heureusement que le fin mot de l’histoire reviendra à l’Assemblée nationale qui donnera la décision finale le 30 juin prochain.

Burn-out, maladie professionnelle?

Pourquoi l’Assemblée nationale y tient ?

Si le burn-out était reconnu comme une maladie liée à l’environnement de travail, les personnes qui en souffrent pourront être prises en charge par le système complémentaire et ainsi, recevoir un traitement adéquat. Ces traitements leur seront bien sûr remboursés par l’assurance-maladie et en cas de crise, elles pourront solliciter un arrêt-maladie au travail sans problème. Même si le Sénat a rejeté la proposition, l’Assemblée nationale pourrait passer outre cette décision puisque le dernier mot lui revient toujours dans le processus législatif. La balle est donc dans son camp et il ne nous reste plus qu’à croiser les doigts …

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