Grèce : sans accord, les banques courent à leur perte

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Si la Grèce ne signe pas rapidement un accord financier avec ses créanciers, ses banques courent droit à leur fermeture et le pays risque un « Grexit » soit la sortie du pays de la zone euro.

 

Des millions d’euros retirés chaque jour

Avec une telle instabilité, il n’est pas surprenant que les déposants veuillent retirer leur capital des banques grecques. Selon Nikolaos Karamouzis, il est temps que le système bancaire grec se ressaisisse, car avec la situation actuelle, des millions d’euros sont quotidiennement retirés par les déposants qui craignent vraiment un « Grexit » ou « Grèce exit ». Président de l’Eurobank, l’une des plus grandes banques de Grèce, l’homme craint le désastre puisque depuis le début de cette crise, son établissement a dû faire face aux inquiétudes et des clients et des employés.

Des fonds insuffisants

Alors que les clients ne cessent de retirer leur capital, les banques s’inquiètent, car si jusqu’ici, elles ont fait en sorte de disposer des fonds nécessaires pour répondre aux sorties des capitaux et ce, en grande partie grâce aux fonds de l’Eurosystème. Si un Grexit survient, accéder à ces fonds sera donc impossible et la Grèce devra faire face à des défauts de paiement.

Un sommet exceptionnel pour trouver une solution

Même si aucun accord n’a été retenu jusqu’ici, un sommet exceptionnel de la zone euro a été organisé hier. Après quatre longues heures de réunion, les participants ont eu le sourire aux lèvres ce qui présage une chance pour que la Grèce s’entende avec ses créanciers. Tout porte à croire que des mesures ont été avancées et parmi elles, on parle de la coupe des retraites. Même si le premier ministre grec, Alexis Tsipras fait de la retraite son cheval d’assaut, il semblerait qu’il n’a pas le choix s’il veut que son pays reste membre de la zone euro et puisse continuer à profiter des fonds d’Eurosystème. Ce dernier regroupe la BCE (banque centrale européenne) et toutes les banques nationales des pays de la zone euro.

Nikolaos Karazoumis peut alors continuer à respirer, car la Grèce est bien décidé à trouver des accords avec ses créanciers d’ici à la fin de la semaine.

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