Le panier de soins dans une complémentaire santé

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Le concept de panier de soins a été mis en place à partir du 1er janvier 2016 lorsque les caractéristiques de la complémentaire santé a été généralisée auprès de toutes les entreprises françaises. Connu sous l’appellation ANI, il s’agit d’un panel minimum de privilèges auxquels tous les salariés auront droit. Qu’est-ce que c’est exactement ?

L’accès minimum aux soins

Depuis le début de l’année 2016, le gouvernement a pris la décision d’imposer aux entreprises un minimum de garantie de santé en faveur de leurs salariés. Il s’agit du panier de soins ANI composé de produits de santé, de services de soins ou encore de prestations que la société s’engage à financer sur une proportion minimum de 50% et ce, à chacun de leurs employés.

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Quels domaines de soins sont concernés ?

Le panier de soins ANI concerne plusieurs domaines de soins auxquels le salarié peut avoir recours tout au long de l’année.

Il s’agit d’abord du financement complet des consultations médicales, de certaines interventions et d’une grande partie des frais de pharmacie. En tout, ce sont les privilèges compris dans le ticket modérateur des salariés. Cependant, ce privilège ne concerne pas les traitements homéopathiques, les cures thermales ou encore les médicaments qui bénéficient d’un remboursement de l’ordre de 15 et 30%.

Dans le domaine de la vue, le salarié bénéficie d’un financement tous les deux ans pour le remplacement de la monture et des deux verres. Pour les enfants mineurs du salarié, la prise en charge peut se faire tous les ans selon les besoins de l’enfant. Le montant du financement est fonction de l’importance de la facture.

En cas d’hospitalisation, le panier de soin intervient dans le financement du forfait journalier relié à ce type de situation. Dans ce cas, le financement reste effectif pendant toute la durée du séjour à l’hôpital.

Le domaine de la dentition est aussi pris en charge par le panier de soins ANI. Le financement concerne les soins dentaires dans le cas d’une prothèse ou d’une orthopédie dentofaciale. Son montant est de 125% par rapport au remboursement venant de la Sécurité sociale.

L’application de ce nouveau dispositif a commencé en début d’année et est imposée à toutes les sociétés œuvrant dans le secteur privé, soit 15% des salariés français.

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