Les banques face aux litiges et aux règles

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Face aux différents litiges, les banques ne parviennent plus à présenter des résultats satisfaisants. Les chiffres dégringolent et les institutions ont du mal à se redresser. Les causes de ces désaccords sont diverses mais les observateurs ont quand même pu relever certains facteurs importants. En effet, les banques effectuent des ventes forcées, notamment de valeurs immobilières ou de titres.

Elles procèdent également à des évasions fiscales pour réduire le montant des impôts et manipulent le marché des changes. Toutes ces fourberies incitent les autorités compétentes à prendre des mesures adéquates en envoyant des enquêteurs au sein des établissements pour ensuite appliquer des sanctions.

Des mésententes qui ruinent

Les litiges ne concernent pas seulement une ou deux banques mais plusieurs grands noms de la finance notamment Crédit Suisse, UBS ou encore Deutsche Bank. Ces différents groupes ont dernièrement publié leurs évaluations trimestrielles et outre les problèmes d’affaires commerciales, ils sont aussi en conflit avec les autorités de régulation. Les poursuites judiciaires, les indemnisations de clients ainsi que les règlements d’amendes constituent une bonne partie des dépenses inscrites dans les comptes des banques. Les chiffres tournent aux environs de centaines de millions d’euros et selon des calculs récents, cela peut encore aller plus loin. Ces institutions traversent aujourd’hui une mauvaise passe et les clients n’ont plus qu’à espérer que les répercussions ne seront pas dévastatrices.

Les mesures de précaution

Vis-à-vis des agissements douteux du secteur bancaire, les autorités ont pris la décision d’être plus fermes et appliquent la réglementation Bâle III. Un examen approfondi du mode de fonctionnement quotidien de certaines banques a également été mis en place. Dans cette affaire, la manipulation du marché des changes attire particulièrement l’attention d’enquêteurs venant de plusieurs pays. Il se pourrait, en effet, qu’un accord a été signé entre les différentes institutions et les monnayeurs. Ces derniers se seraient arrangés pour influencer le taux de référence et pencher la balance en leur faveur. Il faut savoir que dans cet immense marché, un seul faux-pas peut déclencher une véritable avalanche financière.
Selon des sources cohérentes, six banques incluant notamment la RBS ou Royal Bank of Scotland, la Citigroup et l’UBS n’hésitent pas à négocier avec les autorités américaines et britanniques pour alléger le montant de leurs pénalités.

Cependant, une banque reste plus atteinte que les autres en matière de litige. Il s’agit de l’UBS, le numéro un helvétique. L’établissement a avisé que près de 1,8 milliard de francs ont été en total mis de côté pour couvrir les démêlés mais aussi les défauts au niveau de la réglementation. Le marché des changes n’est pas le seul à se faire manipuler par les banques. Il y a aussi le taux interbancaire Libor. Toutefois, toute cette affaire devrait être réglée dans un ou deux ans selon Christopher Dembick, économiste au sein de Saxo Bank.

 

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