La Sécurité Sociale a enfin réussi à diminuer le taux des arrêts maladie non justifiés
La Sécurité Sociale a pu économiser, en 2012, 1.6% de ses dépenses suite à la baisse du nombre d’arrêts maladie abusifs. Depuis l’année 2006, c’est la première fois que la Sécurité Sociale a réussie à faire des économies et ce bien sûr grâce à cette dernière baisse.
Ce résultat est expliqué par le fait que la Sécurité Sociale a mis, en 2012, une politique plus ferme en matière de contrôle. Suite à l’opérationnalisation de cette politique, les services de la Sécurité Sociale étaient amenés à étudier tous les arrêts de plus de 45 jours alors qu’auparavant ces services ne s’intéressaient qu’à l’étude des arrêts de 60 jours. C’était un bon choix de changement de politique, puisqu’il s’agit de réduire 40% de la dépense de l’assurance-maladie.
En plus de cette mesure, les 2 200 médecins-conseils ont essayé de vérifier si la maladie en question nécessite vraiment la durée de l’arrêt accordé au patient. Ils sont aussi chargés d’étudier la validité des arrêts courts et répétitifs chez un salarié.
Une décision très avantageuse
Cette nouvelle politique, appliquée en 2012, a permis à l’assurance maladie de cerner ses dépenses et économiser beaucoup d’argent : plus que 400 millions d’euros par an. Yves Bur, député UMP et ancien rapporteur du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, explique à la presse « Challenges » que cette politique met sous contrôle le nombre et la durée des arrêts maladie. Il ajoute que ces nouvelles mesures ont fait chuter le nombre d’arrêts des agents de 5%. Aussi, ces mesures ont permis d’évoluer le comportement des salariés.
Le choix du temps de l’opérationnalisation de cette politique est bien étudié : ces mesures ont été prises dans une période de crise où le taux de chômage est en évolution continu, ce qui va obliger les salariés à respecter les règles du travail en minimisant leur taux d’absentéisme. Car dans le cas contraire ils vont risquer leurs postes.
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