« Euros-croissance » : un nouveau contrat bientôt disponible !
Karine Berger et Dominique Lefebvre ont enfin révélé le rapport, tant attendu, concernant l’épargne financière favorite des Français: l’assurance vie. Pendant deux mois, nous nous sommes un peu inquiétés à ce sujet, mais finalement, et selon les discours tenu par les deux députés, celui-ci n’a rien d’alarmant.
Au fait, ces deux derniers proposent la mise en place d’un nouveau type de contrat, appelé « euro-croissance », ils suggéreraient de conjuguer les bénéfices des produits déjà en place.
Les contrats d’assurance actuels :
Actuellement, les investissements en assurances-vie sont partagés entre deux catégories capitales:
La première accorde aux épargnants la possibilité d’opter pour des produits en euros, ce qui leur confère une garantie sur la somme épargnée. L’inconvénient, avec ce type de contrat est que les bénéfices sont assez réduits, ils ont été estimés à une moyenne de 2,86% en 2012. De plus, le montant épargné n’apporte aucun soutien aux entreprises, puisque la majorité est investie en engagements d’état.
La deuxième offre une occasion de recevoir plus de profit et d’opter pour les unités de comptes, transférés vers des actifs moins stables. Dans ce cas, le client risque de perdre une partie ou la totalité de ses biens souscrits, en cas de mauvaise tournure sur le marché.
Le nouveau contrat « euros croissance »:
Ce que propose donc Berger-Lefebvre, c’est que les épargnants puissent opter pour une troisième catégorie, baptisée « Euros-croissance ». L’idée est de pouvoir profiter des deux premières solutions, en d’autres termes avoir la possibilité de distribuer ses investissements entre actifs sécurisés et d’autres risqués.
Les souscripteurs pourraient y gagner un plus, mais par contre ils sont obligés d’accepter une légère réduction au niveau de la garantie.
A noter que, d’après ce que nous avons retenu du discours, le contrat existe déjà mais il n’est pas très connu et n’est que rarement utilisé.
La solution fiscale:
Cette suggestion ne provoque pas d’enthousiasme, car celle-ci est considérée comme un obstacle fiscal. En effet, le fait de passer du contrat en euros à celui qui a été proposé par les députés, engendre une perte de l’antécédent fiscal.
Afin d’encourager cette transaction, le rapport incite à mettre en place une loi qui épargnerait l’investisseur de perdre son antériorité fiscal.