Logement étudiant : conseils pratiques
Quand on souhaite faire ses études dans une ville étrangère, la question du logement se pose toujours. A-t-on les moyens de louer un appartement ? Doit-on se tourner vers la colocation ? Peut-on obtenir une chambre sur le campus ? Quelles sont les démarches légales à suivre pour son logement étudiant ? … Voici quelques conseils pratiques qui pourront vous éclairer.
Le budget
Sujet souvent épineux surtout quand papa et maman n’ont pas vraiment les moyens de vous louer un appartement, il est important de déterminer votre budget avant de vous mettre en quête du logement idéal. Retenez que les loyers varient fortement d’une ville à l’autre et pour les étudiants, c’est une charge lourde qui pèse sur leur maigre budget mensuel.
De plus, quand on cherche à se loger pour la première fois, il faut calculer, à part le loyer, l’assurance logement étudiant, la caution, le dépôt de garantie ce qui va faire rapidement grimper les dépenses.
Le dépôt de garantie et la caution
En ce qui concerne le dépôt de garantie, demandez bien à votre bailleur dans quelles conditions vous êtes susceptibles de le récupérer ou non. Cela vous évitera les mauvaises surprises et vous rendra plus responsable vis-à-vis des locaux mis à votre disposition.
La loi stipule que le dépôt de garantie pourra être utilisé par le bailleur pour couvrir les réparations non reliées à la « vétusté normale du logement ». Il convient de mieux se renseigner sur ce dit « vétusté ».
Pour ce qui est de la caution, elle équivaut généralement à un mois de loyer.
L’assurance logement étudiant
Quand finalement vous avez décidé de louer un appartement, sachez que vous avez l’obligation de souscrire une assurance habitation locataire. Cette garantie couvre les éventuels dommages que peuvent subir le bien pendant la durée du bail ainsi que le contenu qui s’y trouve tel que les meubles.
La garantie minimale obligatoire, dans ce cas de figure est la Responsabilité Civile locative. En tant que tel, elle couvre aussi les sinistres responsables qui peuvent toucher les voisins.
L’étudiant a le choix entre différents types de garanties, mais il ne faut pas confondre l’assurance à sa charge à l’assurance habitation propriétaire.
Dans ce dernier cas, c’est le propriétaire lui-même qui souscrit une assurance pour son bien. Les formules diffèrent selon qu’il occupe le bien (en tant qu’occupant), selon que le bien soit rattaché à une colocation ou selon qu’il mette le bien en location (en tant que non-occupant).
Ainsi, s’il loue son bien à un étudiant, il peut quand même souscrire une assurance habitation en tant que propriétaire non occupant. Cela est parfois nécessaire lorsque le locataire n’a opté que pour la responsabilité civile. Ainsi, si le bien mis en location venait à subir des dégâts suite à des vents violents par exemple, le propriétaire sera quand même assuré pour ce genre de sinistre.
La colocation
La grande majorité des étudiants optent actuellement pour une colocation surtout quand ils font leurs études dans une ville où le prix des loyers a tendance à flamber. C’est une solution économique qui permet, en plus, d’avoir des amis dans une ville étrangère.
Attention toutefois, quand on parle de colocation, le statut change quelque peu ainsi que les démarches nécessaires comme par exemple auprès de l’assurance.
Quand plusieurs étudiants décident de cohabiter, ils sont considérés comme des locataires classiques. En tant que tel, ils ont l’obligation de souscrire une assurance logement dont le contrat doit être présenté à la signature du bail.
La petite différence c’est que ce ne sont pas tous les colocataires qui doivent détenir une assurance habitation en leur nom propre, même si cela serait l’idéal, mais au moins l’un d’entre eux doit en avoir et mentionner tous ses colocataires sur le contrat. Ils ont alors le choix entre un contrat individuel par personne ou un contrat commun sur lequel tous les occupants de la maison seront cités.
Chez Amaguiz, les démarches pour ce type de contrat se font rapidement et facilement puisque les étudiants seront accompagnés à chaque étape à franchir. Cet assureur tient d’ailleurs à leur rappeler que ce genre d’assurance ne les protège que jusqu’à l’âge de 26 ans. Au-delà, il faut envisager d’autres contrats pour se couvrir.
L’assurance habitation étudiante : les points couverts et exclus
Même si la Responsabilité Civile locative suffit pour pouvoir maintenir son contrat de bail, il est possible de choisir une formule plus couvrante comme l’assurance multirisque habitation.
Cette formule inclut et ladite responsabilité civile et les biens personnels qui appartiennent au locataire. En matière de biens personnels, on peut citer les meubles, les vêtements, les appareils électroménagers et les embellissements que le locataire a apportés au logement comme la peinture, les aménagements dans la salle de bain ou la cuisine, les papiers peints, …
Et si on se réfère au bien immobilier loué proprement dit, sachez que l’assurance logement étudiant couvre d’emblée la cuisine, la salle de bain, les toilettes et les couloirs. Pour le reste de la maison, il faut que les pièces couvrent une superficie allant de 9 m² à 30-40 m² pour être prises en compte par l’assurance. Ainsi, dès qu’une pièce est supérieure à 9 m², même s’il s’agit de votre buanderie ou de votre dressing, votre assurance la couvrira automatiquement.
Cela souligne l’importance de connaître exactement la surface de chaque pièce du bien loué et bien sûr, leur état. N’oubliez pas que le propriétaire doit vous présenter les certificats de divers diagnostics immobiliers avant que vous ne signiez le contrat de bail.
Des aides possibles
Face à toutes ces dépenses, les étudiants peuvent compter sur quelques aides financières pour s’installer. Parmi elles, on peut citer l’APL (Aide personnalisée au logement), l’ALF (Allocation de logement familiale), l’ALS (Allocation de logement social), …
Et toujours dans le cadre de votre installation, sachez que pour meubler votre nouveau logement, vous pouvez vous tourner vers les dons, les petites annonces ou vers la location de mobilier.