Qu’adviendra-t-il au Crédit Suisse ?

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Le sort du Crédit Suisse n’est pas encore prononcé, mais cela n’empêche pas le public de se poser des questions auxquelles on essaie tant bien que mal de trouver des réponses. Toutefois, le public et les autorités américaines n’attendent qu’une seule chose de sa part : celui de faire amende honorable et de reconnaître ses lourdes erreurs dans cette histoire de fraude.

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Le problème c’est que si le Crédit Suisse fait un aveu de culpabilité auprès du DoJ (Department of Justice), cela signera à coup sûr son arrêt de mort, car qui voudrait d’une banque aux activités frauduleuses ? Il devra alors s’attendre à perdre ses clients et en assumer ensuite les conséquences.

Mais ce n’est pas tout ! En effet, si le Crédit Suisse reconnaît ses torts, on cherchera alors à remonter vers les coupables, car il n’y a pas que Brady Dougan, D.G de l’établissement. Ce dernier cherche d’ailleurs ardemment la meilleure solution pour sauver son poste, mais selon certaines personnes, c’est une peine perdue d’avance.

Qui d’autres vont être pointés du doigt dans cette affaire criminelle ? À part Brady Dougan, doivent s’inquiéter aussi Romeo Cerruti, juriste en chef de l’établissement et Urs Rohner, président du conseil d’administration. Mais il n’y a pas qu’eux, car les licenciements pourraient toucher beaucoup plus de monde qu’on ne le pensait. Certains clients de l’établissement pourront même être démontrés comme des fraudeurs à l’issue de l’étude menée sur la banque de données du Crédit Suisse. En effet, les autorités américaines exigent que la banque de données leur soit transmise pour poursuivre en profondeur l’enquête.

En cas d’aveu, quelle sanction aura le Crédit Suisse ? Une amende bien sûr, mais la somme exacte reste encore inconnue. Ce qui est sûr c’est qu’elle dépassera les 780 millions de dollars et certains n’hésitent pas à pronostiquer dans les 2,5 milliards de dollars. Si une telle somme est versée en dommages et intérêts, le département américain de la Justice, la réserve fédérale, le régulateur bancaire de New York ainsi que tous les organismes qui ont lancé une poursuite contre le Crédit Suisse auront leur part.

Les 13 autres banques qui ont également fraudé devront alors aussi se préparer au pire, car les USA les a déjà dans leur collimateur. Pour le moment, les autorités américaines sont sur le dos du Crédit Suisse, mais leur tour finira par arriver.

Affaire à suivre …

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