Ce qu’il faut savoir sur l’assurance pour les covoiturages
De nombreux organismes nous sensibilisent aujourd’hui sur les bienfaits du covoiturage. Le système a alors le vent en poupe, mais savez-vous qu’il y a certaines règles à respecter notamment en ce qui concerne l’assurance.
En effet, le covoiturage est généralement assuré, mais pour que l’assurance reste valide, il faut respecter les règles qui ne le sont pas toujours malheureusement.
Ainsi, à titre de rappel et pour informations pour ceux qui ignorent leur existence, les règles à suivre sont :
– Le conducteur ne doit pas utiliser le covoiturage pour gagner de l’argent : en effet, la tarification du système stipule que le kilomètre est facturé à 50 centimes. Si le conducteur en demande plus aux passagers, le système devient illégal et le conducteur entre dans la catégorie des transporteurs professionnels. Si ce cas se passe et qu’un accident a lieu, l’assurance ne couvrira pas les frais. Pour éviter ce type de fraude, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a renforcé leur surveillance.
– La participation financière des passagers est limitée au partage des coûts et concernent ainsi le carburant, l’usure et les péages.
– Le conducteur doit avoir souscrit une assurance auto responsabilité civile qui couvrira les charges, y compris ceux de vos passagers si un accident se passe.
– Le prêt de volant à un tiers n’est pas couvert par l’assurance. De ce fait, si un de vos passagers prend le volant et qu’un accident a lieu, le propriétaire de la voiture, censé être le conducteur, supportera toutes les charges.
Le covoiturage, même si en vogue, n’en est pas moins un système complexe, donc chers passagers, il est toujours recommandé de vérifier la date de validité du certificat d’assurance du véhicule qui vous conduit avant de monter dedans. Ce certificat est généralement placé sur le pare-brise sur une vignette.
À bon entendeur !
