Une campagne nationale pour sensibiliser les sociétés BTP contre les dangers de l’amiante

Les dangers de l’amiante, une campagne vise sensibiliser les entreprises BTP contre les dangers de cette fibre

Une campagne nationale, afin de sensibiliser les compagnies et les sociétés opérant dans le secteur du bâtiment contre les menaces de l’amiante, a été lancé par l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics (OPPBTP). En effet cette campagne vise à réclamer à ses sociétés de former leurs employés pour faire face aux effets cancérigène de l’amiante.
Selon l’Organisme, la fibre qui est l’amiante est en fait « un enjeu fort de prévention pour le secteur du BTP en raison de sa présence dans près de la moitié des ouvrages existants en France ».

Selon les chiffres récentes, plus de 900.000 personnes travaillant dans le secteur sont en relation direct sur des chantiers à ce matériau dangereux et qui selon la même organisation est la première cause de décès liés au travail.
Cette campagne qui s’est déclenchée en cette période d’avril  et mai et qui reviendra en septembre-octobre, va afficher d’encarts dans la presse dans les quelles ces mots sont mentionnés : « amiante! DANGER » et « pas formé, pas toucher! ». Elle a pour but de « faire prendre conscience aux chefs d’entreprise et salariés du BTP du risque amiante et à les alerter sur l’absolue nécessité et l’obligation réglementaire d’être formé ».
Il y’aura également des lettres d’information qui seront adressés à toutes les entreprises du BTP. Un site web a été mis en service www.amiantereponsedexpert.fr , ainsi qu’une émission d’information qui sera disponible sur internet et via un DVD.
Selon l’OPPBTP, il est indispensable « de retenir l’attention de milliers de salariés et de chefs d’entreprises, pour l’essentiel des petites et très petites entreprises, sur un thème qui n’est pas naturellement porteur ».
A noter qu’en France, l’amiante est considérée comme étant le responsable de 10% à 20% des cancers du poumon, soit 100.000 morts d’ici à 2025.
On connait cependant ses dangers depuis les années 1950 mais le premier décret réglementant son usage ne date que de 1977 et son interdiction n’a eu lieu qu’en 1997.