La Chine vers une crise financière
Actuellement en Chine, le « shadow banking » ou la finance de l’ombre semble vulnérable et en péril. Cette constatation a été faite après que les portefeuilles de titres connus sous le nom de « trust » aient subi une défaillance.
Qu’est-ce-que le « shadow banquing »
Il concerne la totalité du financement de l’économie ne passant pas par la banque, dont le financement obligataire. Sa part dans le produit intérieur brut (PIB) de la Chine est d’environ 70% et il représente à peu près la moitié du crédit partagé depuis 2009.
On ne doit pas condamner le « shadow banking » car c’est en fait une façon de libérer les finances, face à un environnement dont la règlementation pour l’administration des banques est rude. Cependant, il expose certains risques quand sa dynamique se trouve trop puissante.
Quels sont ces risques
En premier lieu, il y a le risque de crédit spécifique. La « finance de l’ombre » est particulièrement employée par les sociétés de portefeuilles de titre et par les sociétés qui gèrent les crédits des collectivités locales (LGFV) afin de donner un financement à ceux qui peinent à accéder au prêt classique de la banque. Alors, cela représente un peu plus de risque.
Ensuite, le risque de liquidité. Les financements de projet de longue durée sont convertis en actifs de court terme par le « shadow banking ». Pourtant, ce dernier ne peut pas profiter du prêt de la banque centrale en dernier recours, au contraire des banques classiques et ne possède pas les même capitaux ni les même réserves de fond.