Fondation de la BAII en Chine : la Suisse veut en faire partie

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Depuis que la Chine a fait part de son souhait d’ouvrir une banque indépendante, la BAII, la Suisse s’intéresse de très près au projet et souhaite y investir.

La BAII

La BAII ou Banque asiatique d’investissements dans les infrastructures est la nouvelle institution bancaire que la Chine veut fonder. La procédure de consultation a été lancée mercredi dernier par le Conseil fédéral et elle durera jusqu’au 2 septembre prochain.

 Investissement

Les domaines ciblés par la BAII

Par le biais de cette nouvelle institution, la Chine veut instaurer le développement économique durable en Asie. De ce fait, elle soutiendra surtout les projets d’infrastructures concernant les domaines suivants :

  • Le transport
  • L’énergie
  • L’environnement
  • Les technologies
  • Le développement agricole
  • Le développement urbain

La BAII a pour ambition de répondre efficacement à tous ces projets, même aux projets d’infrastructures d’envergure.

Les fonds utilisés

Une fois ouverte, la BAII compte apporter son aide financière à ces projets en utilisant ses fonds propres, des fonds publics ainsi que des investissements privés. Elle s’adressera aussi bien au secteur public que privé.

Le soutien de la Suisse

Selon le conseil fédéral, le soutien que la Chine a obtenu de la Suisse repose sur la politique de développement et la politique économique extérieure. Les deux pays ont alors tout à y gagner puisque si d’un côté, cette collaboration renforce les relations que la Chine a avec les pays qui l’entourent, de l’autre, elle ouvre de nouveaux horizons d’affaires aux entreprises helvétiques.

 Drapeau Suisse

Une collaboration étroite entre Chine et Suisse

Le capital de la BAII tourne autour de 100 mrd USD. Sur ce montant, la Suisse apportera un capital de 706, 4 moi USD qu’elle versera en cinq fois. Pour donner plus de poids à cette collaboration, la Suisse souhaite avoir une place au conseil d’administration de la banque. C’est en partie pour cela que la procédure de consultation a été limitée à trois semaines, un délai assez court, mais suffisant pour que les Chambres fédérales ratifient le texte. En ce qui concerne les statuts que Johann Schneider-Ammann a signé durant son voyage en Chine au mois de juin, leur ratification se fera d’ici au 31 décembre 2016.

D’autres pays intéressés

La Suisse n’est pas la seule à vouloir faire partie de cette nouvelle aventure puisque 57 pays se sont déjà déclarés intéressés. Parmi ces pays, une vingtaine vient d’Europe.

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