Expatriation : tout ce que vous devez savoir

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Vous avez envie de changer d’horizon et vous songez sérieusement à l’expatriation ? C’est effectivement faisable, mais avant de tout laisser derrière vous, une préparation minutieuse est importante. Voici quelques conseils à adopter avant de plier bagage.

Pensez à souscrire une assurance santé internationale

Lorsque vous vous installez dans un autre pays, la qualité des soins médicaux n’est pas forcément aussi bonne que celle dont vous bénéficiez en France. Chaque intervention médicale peut vous coûter plus cher que dans votre pays d’origine. Si vous êtes sujet à certaines maladies ou si vous avez choisi un pays d’expatriation où il faudra un certain temps d’adaptation à votre organisme, pensez toujours à souscrire une assurance santé internationale. Celle-ci vous donne une meilleure couverture santé durant votre séjour à l’étranger.

Toutes les compagnies d’assurance en proposent, mais consulter des comparateurs d’assurance santé comme Expatmedicare.com vous permet de trouver la meilleure offre en matière de tarifs et de portée de la couverture. Vous pouvez vous renseigner auprès de votre assureur habituel ou bien faire jouer la carte de la concurrence pour obtenir un meilleur prix. Dans tous les cas, n’oubliez pas de vérifier les éventuelles exclusions indiquées sur le contrat avant de le signer.

Qu’en est-il de la fiscalité pour les expatriés ?

En ce qui concerne la fiscalité, cela va dépendre de :

  • la nature des revenus de l’expatrié,
  • d’éventuelles conventions signées entre son pays d’origine et son pays d’accueil.

Pour faire le point à ce sujet, l’expatrié doit tout d’abord déterminer sa résidence fiscale. Il n’est pas libre de choisir cette dernière puisqu’elle sera établie en fonction des conventions internationales. En l’absence de convention, le droit interne français prend le dessus, ce qui signifie que la résidence fiscale de l’expatrié reste en France. Dans ce cas, l’ensemble de vos revenus est imposable. En revanche, si votre domicile fiscal se situe dans votre pays d’accueil, donc hors de la France, seuls vos revenus de source française sont imposables.

Quelques exceptions existent : certains expatriés qui travaillent et perçoivent leurs revenus à l’étranger sont obligés de remplir une déclaration d’impôts en France. Ils ont en effet des revenus localisés en Métropole. Il peut s’agir de compte-titre, de biens locatifs, de dividendes issus d’une société…

Retraite et expatriation

assurance santé expatriation

Avant une expatriation, il est également important de penser à la retraite même si elle ne doit arriver que dans plusieurs années. Pour cause, le fait que vous vous expatriez signifie que vous allez trouver un travail dans votre pays d’accueil et que vous allez cotiser au régime local et non plus au régime obligatoire français. Cela va forcément avoir un impact sur votre future retraite.

À ce stade, il est important de faire la différence entre expatrié et travailleur détaché. En quittant son pays, l’expatrié quitte aussi son emploi alors que le travailleur détaché continue de travailler pour la même entreprise dans son pays d’origine. Ce dernier continue alors de cotiser au régime français et bénéficiera automatiquement de la retraite française une fois le moment venu.

Lire aussi – Travailleur détaché : qu’en est-il de votre assurance santé internationale ?

L’expatrié, lui, ne percevra pas de retraite française s’il arrête de cotiser au régime français. Même s’il a un nouveau contrat de travail dans son pays d’accueil et qu’il y cotise, il peut également continuer de cotiser en France. Cela n’est pas obligatoire et doit être fait selon une démarche volontaire. Cela lui fera certes deux cotisations à payer, mais c’est un bon moyen pour assurer sa retraite dans ces deux pays.

Expatrié et chômage : comment ça se passe ?

Deux cas de figure peuvent se produire.

Vous êtes au chômage au moment où vous décidez de quitter le pays

Dans ce cas, installez-vous dans des pays ou des villes où il est plus facile de trouver un emploi. Si vous bénéficiez de l’assurance chômage versée par Pôle emploi, vous ne bénéficierez plus d’allocations si vous quittez le territoire français. Cela, même si vous avez rempli le délai d’affiliation légal exigé, soit 122 jours ou 610 heures. Vous y aurez cependant à nouveau droit si vous revenez en Métropole, mais il faudra en faire la demande auprès de l’organisme.

Vous vous retrouvez au chômage dans le pays d’expatriation

Si le pays d’expatriation fait partie de l’Espace Économique Européen (EEE) ou est la Suisse, leurs organismes d’emploi versent les allocations d’assurance chômage. En dehors de ces zones, le régime français s’applique. Il faudra donc s’adresser à l’organisme compétent dans le pays d’accueil pour toucher les allocations.

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