Assurance décès : Tout savoir sur l’assurance décès
De plus en plus de personnes souscrivent aujourd’hui une assurance décès. En quoi cela consiste-t-il réellement et qu’est-ce qui la différencie de l’assurance vie ?
Le mode de fonctionnement
En souscrivant une assurance décès, l’assuré devra verser, de manière régulière, une certaine somme. Selon les compagnies, le versement peut se faire mensuellement, trimestriellement ou annuellement. Le montant de la rente dépend de l’âge de l’assuré et de ce qu’il prévoit pour sa famille. Le capital, les cotisations et les différentes garanties associées au contrat seront choisis au moment de la souscription.
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Bénéficiaires et garanties optionnelles
Les bénéficiaires d’une assurance décès sont les proches de l’assuré. Ce contrat vise à protéger sa famille, financièrement, au cas où la mort survenait. Si le risque arrive, à savoir le décès de l’assuré, les personnes citées sur le contrat toucheront la garantie choisie. Cela peut être :
- une rente éducation c’est-à-dire une somme accumulée pour assurer l’éducation des enfants
- un capital qui sera versé au conjoint du défunt pour assurer son avenir ou payer les obsèques
- une rente mensuelle, …
D’autres garanties optionnelles peuvent y être jointes. Ces dernières ne sont pas obligatoirement liées au décès de l’assuré, mais peuvent le couvrir de son vivant en cas de :
- invalidité
- perte d’emploi
- garantie décès accidentel
- incapacité de travail, …
Les variantes
Lorsqu’on parle d’assurance décès, celle-ci peut prendre la forme de :
- une assurance temporaire :
Celle-ci implique la détermination d’une date d’échéance à la souscription. Si le décès de l’assuré survient avant cette échéance, une rente ou un capital sera versé à sa famille. S’il s’agit d’une rente éducation, une certaine somme sera versée à ses enfants pour assurer leur éducation jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge précisé sur le contrat. Dans le cas où il est toujours vivant à l’échéance, le contrat prend fin, mais les cotisations ne lui seront pas reversées. Seule sa mort déclenchera le remboursement du capital accumulé.
- une assurance vie entière :
Ce type de contrat est sans échéance et ne prend fin qu’au décès de l’assuré. C’est la formule à choisir lorsqu’on souhaite compenser la baisse des revenus de la famille après sa mort. Elle aide également à payer les frais de succession, financer les obsèques du défunt ou assurer l’avenir d’un enfant handicapé. Pour cela, il faut opter pour une rente survie. Avec cette assurance, l’assuré peut, dès son vivant, préparer sa succession puisqu’il peut citer expressément sur le contrat, les personnes qui hériteront du capital.
Assurance décès et assurance vie
Toutes deux sont des contrats de prévoyance pour l’avenir. Toutefois, si l’assurance vie permet à l’assuré de se constituer un capital pour ses vieux jours, s’il est en vie à l’échéance indiquée sur le contrat, l’assurance décès est un contrat à fonds perdus. En d’autres termes, l’assuré ne pourra pas récupérer son argent à l’échéance même s’il est en vie et pour cause, il n’en est pas le bénéficiaire. L’assureur gardera la somme versée jusqu’à son décès et ce n’est qu’après que l’argent sera remis aux bénéficiaires inscrits sur le contrat.
Tout le monde peut souscrire une assurance décès et plus on est jeune à commencer le contrat, plus important sera le capital dont héritera vos descendants.