Une économie supplémentaire de 200 millions d’euros et renforcement du TPCG
La décision prise par les pharmaciens et les assurances-maladie, lors de leur réunion au mois de mai a porté ses fruits. Elle consiste au renforcement de la politique du tiers payant contre générique (TPCG).
En revenant aux chiffres des caisses, on note une augmentation du taux moyen national de substitution qui s’élève à 83.9% au décembre 2012 alors qu’il ne dépassait pas les 71% au début de l’année. Une telle augmentation avait des effets positifs sur le développement économique, à savoir, une économie supplémentaire de 200 millions d’euros en année pleine.
Le revers de la médaille, les patients résistants aux génériques et désireux d’avoir la version princeps du médicament prescrit dans l’ordonnance, doivent désormais avancer les frais de substituant mais ils seront remboursés sur la base de la valeur de la version princeps du médicament.
L’objectif fixé lors de la signature de cet accord est atteint : un taux moyen national de substitution qui s’élève à 85%. A Paris, le taux de substitution a grimpé de 19.84 points (82.2%), dans les Hauts-de-Saine de 19.83 points (88.2%), dans les Boucles-du-Rhône de 19.47 points (84.9%) et dans les Alpes-Maritimes de 20.28 points (87.8%). Pour résumer, en tête du classement, on trouve la Loire-Atlantique avec un taux de 90.3% et à l’autre bout on trouve la Corse-du-Sud avec un taux de 75,6 %.
L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) ont publié chacune un rapport sur ce sujet en mettant en avant l’absence de différence en matière de résultats cliniques et d’effets secondaires entre les versions princeps du médicament et les génériques. Chose qui va certainement encourager les citoyens à utiliser les génériques.