Invertir dans l’immobilier avec la loi Pinel, les choses à savoir
De nombreux propriétaires se demandent si un dispositif Pinel est une bonne idée pour un investissement immobilier.
La réponse n’est pas simple, car elle dépend de plusieurs paramètres, notamment le niveau d’imposition, la capacité d’emprunt et la demande locative dans la zone choisie.
Les avantages de l’investissement
La défiscalisation permet non seulement de réduire les coûts, mais aussi d’augmenter considérablement les bénéfices. Le dispositif de défiscalisation Pinel sera prolongé jusqu’en 2021.
Le pouvoir d’achat des locataires, le montant des loyers de marché et le taux d’imposition maximum par mètre carré restent inchangés, mais la loi Pinel autorise les locations aux descendants et par ordre croissant.
La procédure de défiscalisation Pinel permet de réduire l’impôt sur le revenu jusqu’à 21% du montant de l’investissement concerné.
La réduction d’impôt qui devrait normalement être payée est de 12% sur une période de six ans, de 18% sur une période de neuf ans et enfin de 21% sur une période de 12 ans.
La condition est que la réduction totale ne dépasse pas le montant de l’impôt. Dans ce cas, il devient impossible de prétendre au crédit d’impôt.
Les villes les plus concernées par les investissements en loi Pinel
Avant de réaliser un investissement locatif en loi Pinel, il faut d’abord s’assurer d’avoir choisi le bon emplacement. En effet, chaque ville a ses avantages et ses inconvénients.
Connaître ces avantages et inconvénients vous permettra d’éviter les erreurs et ainsi de sécuriser votre investissement immobilier. De nombreuses villes attractives, telles que Paris, Marseille, Toulouse et Bordeaux, sont davantage influencées par la loi Pinel.
Quel rôle joue le zonage ?
Les investisseurs potentiels doivent l’analyser comme une ligne directrice pour le choix d’un emplacement. Il est important de savoir que le zonage Pinel n’influence pas le choix de l’investissement locatif si l’emplacement entre dans la catégorie des zones dites tendues.
Une fois que vous vous êtes décidé pour une ville, vous devez choisir l’emplacement exact, car même les villes dynamiques et pleines de demandes de logement peuvent cacher des côtés sombres.
Un certain nombre de conditions doivent être prises en compte, notamment la distance par rapport aux locaux commerciaux, la distance par rapport aux écoles publiques, les transports en commun disponibles pour les futurs locataires et les espaces verts autour du site.
Enfin, vous devez décider de votre clientèle cible avant de commencer à travailler. En effet, choisir un logement pour des étudiants ne sera pas aussi avantageux que pour des appartements familiaux.
Lire aussi l’article sur le fonctionnement de la loi pinel.
Loi pinel : un investissement sûr ?
L’année dernière, le secteur immobilier français a connu une nouvelle hausse des prix. Selon les spécialistes, ils ont augmenté de 1,8% à 3,5%.
Toutefois, l’écart se creuse entre les villes les plus et les moins attractives.
Pour ceux qui veulent investir et qui ont de l’argent, le secteur immobilier est très prometteur, avec des retours sur investissement garantis extrêmement favorables.
Le seul inconvénient est que les retours sur investissement ne sont pas immédiats. Les investisseurs doivent attendre plusieurs années avant de pouvoir envisager de vendre leurs immeubles, par exemple, sous peine de perdre les avantages fiscaux dont ils bénéficient normalement.
De plus, si les conditions fixées par la loi Pinel ne sont pas remplies, certains des avantages déjà perçus peuvent même être reversés.
Lire aussi l’article : quel revenu pour louer en loi pinel ?
Les inconvénients de la loi Pinel
Pour bénéficier des avantages de la loi Pinel, il faut remplir certaines conditions qui, dans certains cas, peuvent paraître restrictives. A titre d’exemple, on peut citer
Des durées de contrat longues : la durée minimale du contrat en loi Pinel est de six ans et le bien doit être loué pendant au moins six ans. Si vous décidez de mettre fin à la location pendant cette période, vous perdrez tout ou partie de la réduction d’impôt que vous avez obtenue.
Restrictions de location : pour bénéficier de la loi Pinel, les biens doivent être loués à des personnes dont les revenus ne dépassent pas certaines limites fixées par la loi. Là encore, si vous ne respectez pas les limites de revenus imposées, vous ne pouvez pas demander d’allègement fiscal.
Questions relatives au loyer : les locataires ne peuvent être tenus de payer un quelconque loyer. En effet, il faut calculer le montant maximum autorisé en tenant compte d’un certain nombre de critères (surface du bien, coefficients liés à la zone, etc.) En zone A, il est interdit de proposer un loyer supérieur à 13,04eu/m2 En zone A Bis, le maximum est de 17,55eu/m2 En zone B, le loyer maximum est de 10,51eu/m2 et en zone C, le loyer maximum est de 10,51eu/m2. est de 10,51eu/m2 et dans les zones B2 et C, il est de 9,13eu/m2.
Frais de gestion : si vous faites gérer votre bien Pinel par une agence immobilière ou un professionnel, vous devrez payer des frais de gestion. Ces frais peuvent s’élever jusqu’à 10% du loyer et peuvent réduire considérablement la rentabilité.
Risque de vacance : comme pour tout investissement locatif, il existe un risque de vacance, c’est-à-dire une période où le bien est inoccupé et où aucun loyer n’est donc dû. Dans ce cas, les coûts associés au bien (par exemple, les taxes, les primes d’assurance, etc.) peuvent devoir être payés, ce qui pourrait affecter la rentabilité.
Problèmes de zone : avec le dispositif Pinel, vous ne pouvez pas investir n’importe où. En effet, le dispositif ne s’applique qu’à certaines zones. Tout ceci est expliqué dans la suite de ce guide.
Avant de commencer à investir dans un pinel, il est essentiel de calculer tous les coûts cachés et les risques qui pourraient réduire votre rentabilité. Toutefois, avec une préparation adéquate, le risque de mauvaises surprises est beaucoup plus faible.
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